Lors du Forum économique de Davos, le réassureur Swiss Re a annoncé, le 22 janvier, une initiative financière pour la réhabilitation des infrastructures urbaines après une catastrophe. A l'heure où augmente la fréquence des événements climatiques extrêmes, les villes membres du réseau 100 villes résilientes (1) , dont la Nouvelle Orléans frappée en 2005 par l'ouragan Katrina, sollicitent l'adaptation de leurs équipements, tant en termes de préparation que de réparation des dégâts liés aux tempêtes, vagues de chaleur et désastres causés par des intempéries.
En l'état actuel, les villes ne disposent pas d'une enveloppe financière spécifiquement dédiée au risque climatique. Sous l'impulsion du réseau 100 Resilient Cities, Swiss Re, la Fondation Rockefeller et Veolia se sont associés afin de pré-capitaliser la remise en service d'infrastructures critiques à la suite de catastrophes. Swiss Re et Veolia s'engagent à évaluer avec les villes concernées dans le monde entier - parmi lesquelles Paris, Londres et Mexico - la vulnérabilité de leurs équipements. Il s'agit non seulement de protéger les infrastructures vitales, mais de limiter les coûts économiques des épisodes de crise.
L'objectif est de pouvoir mobiliser rapidement des moyens, sans attendre l'intervention des assurances. Et ce afin que les villes parviennent à s'adapter à l'évolution des risques, dans le but de développer leur niveau de résilience tant économique que physique.